english deutsch magyar |
dialogues avec l'ange
{ documents } |
|
Gitta Mallasz, sur la transmission La position de Gitta Mallasz sur les conférences ou groupes autour de Dialogues avec l'Ange Gitta Mallasz a placé en exergue de tous ses livres (DA, DV, DESP, DSI, PDHA) cette phrase d’avertissement : Consciente du trouble que sa mise en garde pouvait causer, elle précise dans le codicille de son testament (PDHA, p.156) : « Est-ce
que cela veut dire qu'il est désormais interdit de
se réunir pour parler des Dialogues ? Les
livres qu'elle a signés
comme auteur (et non comme scribe) étaient pour Gitta Mallasz des
témoignages
personnels. A plusieurs reprises, elle a écrit et déclaré qu'ils
n'étaient pas des livres
explicatifs. « Loin
de moi de vouloir
expliquer cet enseignement », affirme-t-elle dans Les dialogues tels que je les ai vécus (DV,
p.9). « Donc
Dialogues avec l'ange ne peut
être ni
enseigné, ni expliqué, ni comparé, ni disséqué, ni
généralisé. » Gitta
Mallasz n'a cessé
d'insister sur le fait que chacun reçoit les messages des Dialogues avec l'ange selon ce qu'il est,
avec sa réceptivité, sa
maturité, son évolution personnelle ; donc que ceux-ci étaient
accueillis d'une
façon toujours différente, unique, selon le vécu et la soif de
chacun. Pour elle, le sens des Dialogues avec
l'ange est
inépuisable, parce qu'il se renouvelle pour chaque lecteur qui
s'approche du
texte avec le cœur ouvert. Ainsi chaque lecture peut devenir un acte
créateur
qui implique l'être entier et change sa manière de vivre. Elle
considérait une
approche purement mentale ou intellectuelle comme tout à fait stérile.
Seul le cœur
« peut donner le don de la vision intuitive ».
« C’est au moment
où je les vis que les paroles de l’Ange deviennent mes
paroles, pas au moment où je les comprends ». (SFDA,
p.8).
Elle a maintes fois
expliqué que sa propre compréhension n'avait cessé de changer et
d'évoluer tout
au long de sa vie, qu'il s'agissait là d'une aventure pleine de
découvertes
insoupçonnées, toujours nouvelles et toujours plus profondes. Gitta Mallasz reconnaissait donc à chacun la liberté d'une compréhension ou interprétation personnelle – à condition qu'elle ne s'impose pas à autrui. Le manque, source du
développement spirituel Elle
considérait comme très
importants les entretiens qui parlent du manque, « notre
manque essentiel ».
Pour s'expliquer, elle évoquait l'image du verre vide. La soif qui
habite
l’homme est attisée par ses questions, ses questions brûlantes. Seul
l’ange
peut apaiser cette soif (à condition que les questions soient posées,
avec
ouverture et sans a priori). Il est donc essentiel de respecter les
questions
d'autrui sans vouloir donner des réponses et ainsi intervenir dans un
processus
toujours unique. Gitta Mallasz insistait sur le fait que cet
accomplissement ne
peut survenir que dans le secret et l'intimité de l'être, au plus
profond d'une
relation individuelle (DV,
p.89). Elle
a souvent expliqué
qu'elle et ses trois amis devaient toujours parcourir un bout de
chemin, se
livrer à leurs propres recherches indépendantes, pour appréhender plus
profondément encore les richesses du message. Ils ne recevaient
toujours que la
moitié d'une réponse, et le parcours qu'ils accomplissaient
seuls était essentiel pour leur développement
spirituel (DV,
p.48 ; DESP, p.84). Gitta
Mallasz se déclarait
donc fermement opposée à ce que quiconque fasse une exégèse ou se livre
à une
quelconque explication auprès d'un tiers : « imposer sa compréhension ou sa vérité devient
du prosélytisme (...) »,
a-t-elle écrit plus d'une
fois (DESP,
p.80).
Elle allait jusqu'à mettre en garde ses propres lecteurs contre
elle-même, leur recommandant de ne pas trop se laisser convaincre. Elle
ne
cessait de dire qu'elle ne se voyait pas du tout comme un maître et
qu'elle
n'avait aucun disciple. Avec toute son intégrité et sa sincérité elle
affirmait
que « l'intimité de la rencontre personnelle avec son maître
intérieur, sa
moitié de lumière, son propre guide, est sacrée et que nul n'a le droit
de s'en
mêler. » (W,
p. 99).
Elle accordait le plus grand respect à l'intimité d'un contact
toujours unique. En
conséquence, elle
n'acceptait les groupes de réflexion que dans la mesure où chacun avait
la
« même autorité de compréhension », que si personne
ne présidait, ou
ne se targuait d'avoir une expertise ou une approche plus fine des
textes que
les autres. Pour elle, seul un échange tout à fait égalitaire, un
partage de la
lecture pouvait justifier de telles réunions. Cette
position était basée
sur un aspect
constitutif et fondamental
de l'enseignement reçu – c'est pourquoi il lui tenait si à cœur qu'elle
soit
respectée.
|